Les rapports rédigés par les experts doivent correspondre aux standards fixés par LINGUA, au niveau de la forme, du fond et de l’argumentation, ainsi qu’au niveau des catégories de résultat (voir ci-dessous). D’un côté, ceci conduit à avoir un modèle cohérent pour les rapports LINGUA, ce qui facilite considérablement le travail des destinataires du rapport (par exemple le collaborateur scientifique, mais également les juges) pour reconstituer le processus qui a mené au résultat. De l’autre côté, on peut plus facilement vérifier si les critères minimaux, qui sont nécessaires pour déterminer la catégorie de résultat, sont remplis.
Ainsi l’expert doit évaluer les connaissances que le sujet a de son pays d’origine et de sa culture dans au minimum cinq aspects différents de la vie quotidienne (par exemple habitudes alimentaires, géographie, administration, religion, habitudes vestimentaires). Pour l’analyse linguistique, au minimum huit traits pertinents doivent être analysés (dans au moins trois domaines différents de la linguistique comme la phonologie, la morphologie, la syntaxe ou le vocabulaire), dans le but de décrire et d’évaluer le parler du sujet. Chacun de ces traits linguistiques est comparé à la variété habituelle dans la région ou le milieu d’origine ethnique ou social allégué par le sujet. Les éventuelles divergences dans le parler du sujet doivent être mentionnées par l’expert (par exemple s’il ne parle pas la langue officielle du pays; s’il parle une variété de la langue qui n’est pas parlée dans le pays mentionné comme pays d’origine), de même que les interférences éventuelles avec une autre variante, qui seraient décelables dans le parler du sujet. Dans la mesure du possible, chaque langue et/ou dialectes parlés par le sujet doivent être analysées.
Dernière modification 29.11.2022